Où rapporter les bouteilles de vin consignées?

Mars 2015

Ce matin, la députée de Ste-Marie-St-Jacques (QS) Manon Massé a déposé une pétition à l’Assemblée nationale réclamant la consignation des bouteilles de vin. Lors d’un point de presse en marge du dépôt, la whip adjointe du gouvernement et députée de Richmond (PLQ) Karine Vallières a déclaré que la consigne faisait « nécessairement partie de la solution  » ! Vous pouvez consulter l’ensemble du point de presse en cliquant ici.

Nous croyons que l’instauration d’une telle consigne est une solution inutile et improvisée.

Inutile, car le système de collecte sélective québécois est efficace et performant. Il est financé à 100 % par les producteurs de contenants, d’emballages et d’imprimés, il se rend à la porte de 99 % des ménages québécois et 94 % du verre placé dans le bac est valorisé, selon les dernières données publiées par Recyc-Québec.

Improvisée, puisqu’il serait inacceptable qu’encore davantage de contenants souillés doivent transiter dans nos commerces. Les promoteurs de la consigne des bouteilles de vin oublient de mentionner qu’un tel système nécessiterait la construction de centres de dépôt de bouteilles et de consignation à travers le Québec. Ce réseau n’existe pas : personne ne connaît leur nombre, leur lieu d’installation, leur coût ou leur impact sur les gaz à effet de serre (déplacement en auto, collecte par camion, etc.) Pourquoi dédoubler les systèmes, d’autant plus en période de rigueur budgétaire ?

L’A.D.A. et les autres membres du regroupement bacs+ enjoignent donc le gouvernement à s’assurer que les promoteurs de la consigne des bouteilles de vin rendent publiques leurs analyses des impacts financiers, logistiques et sur les émissions de gaz à effet de serre de leur proposition. Pour lire le communiqué de bacs+, cliquez ici.

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