Étude portant sur l’impact financier de la libéralisation partielle de la distribution des vins et alcools au Québec

Mars 2012

Également en mars, Frédéric Laurin, professeur d’économie à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), publie une étude portant sur l’impact financier de la libéralisation partielle de la distribution des vins et alcools au Québec. Principales conclusions : l’introduction de concurrence n’aurait pas comme effet, selon lui, de diminuer les recettes du gouvernement et contribuerait à une baisse des prix. C’est pourquoi il propose d’autoriser de petites boutiques de vin (cavistes) à importer, à distribuer et à vendre librement les vins et alcools au Québec.

Contrairement à M. Laurin, nous croyons qu’il n’est pas nécessaire de modifier le modèle existant. Les détaillants en alimentation sont tout désignés pour accomplir ce rôle. À l’heure actuelle, plusieurs d’entre eux sont disposés à en faire plus et à jouer un rôle similaire à celui que l’auteur accorde aux « cavistes » dans son étude. C’est pourquoi l’A.D.A. croit qu’il vaut mieux miser sur la complémentarité des deux réseaux existants et les utiliser à leur plein potentiel. Après tout, les taxes perçues dans le réseau de l’alimentation servent à financer les services publics au même titre que les profits des succursales de la SAQ. Pour l’A.D.A., il serait logique et complémentaire que les entreprises régionales ayant de petits volumes aient leur place aux côtés des fromages, charcuteries, boulangeries, etc. dans les allées des détaillants en alimentation.

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