L’augmentation des prix aux producteurs doit être reflétée dans les prix de détail

Octobre 2010

Le vendredi 3 décembre 2010, l’A.D.A s’est présentée devant la Régie des marchés agricoles et alimentaires (RMAAQ) pour la séance publique portant sur le Règlement sur le prix du lait à la consommation. Notre demande était la suivante : accorder une augmentation du prix minimum à deux volets, soit une pour les détaillants et une autre pour les laiteries, sachant que les producteurs bénéficient déjà de leur propre indexation annuelle. Nous avons aussi demandé à ce que le prix du format de 4 litres soit réajusté sur les trois prochaines années, pour rattraper graduellement le prix de base du format 1 litre. Les laiteries ont plutôt demandé à ce que la formule d’indexation soit révisée, ce à quoi l’A.D.A. n’a pas émis d’objection. De leur côté, les producteurs ont demandé à la RMAAQ de bien préciser dans sa future décision qu’ils ne sont pas les seuls responsables, car ils déplorent le fait d’être pointés du doigt par les médias et l’opinion publique en ce qui concerne l’augmentation du prix du lait.

La décision de la RMAAQ est tombée à quelques jours de Noël. C’est avec beaucoup de déception que l’A.D.A. a constaté que ses requêtes n’ont pas été entendues. En ce qui concerne la fixation d’un prix minimum distinguant celui des détaillants de celui des transformateurs, la Régie a motivé sa décision par « l’absence de données vérifiées permettant de mesurer la marge réelle des détaillants ». La RMAAQ a enjoint les intervenants qui requièrent la modification de l’approche actuelle de réglementation des prix du lait de consommation à produire un plan d’action avec échéancier pour la fin juin.

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