La ville de Montréal dévoile son plan commerce

Juillet 2018

Le 13 juin, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, a dévoilé un plan d’action sur le commerce, dans le cadre de la Stratégie de développement économique de Montréal 2018-2022. Pour la première fois, le commerce sur rue est reconnu comme une priorité pour l’économie de la métropole. 33 actions composent ce Plan commerce, réparties en quatre grands axes :

OFFRIR UNE SOLUTION PERFORMANTE AUX COMMERÇANTS AUX PRISES AVEC DES CHANTIERS

– Une enveloppe de 25 millions $ d’ici 2022, rétroactive au 1er janvier 2016, est prévue, ce qui permettra aux commerçants d’obtenir une aide financière pouvant atteindre 30 000 $ par année.

ADAPTER LES POLITIQUES MUNICIPALES ET LES INFRASTRUCTURES AUX TRANSFORMATIONS DES MODÈLES D’AFFAIRES

– Revoir les procédés municipaux et travailler à réduire la charge fiscale des commerçants et s’assurer que le cadre réglementaire, les infrastructures et la gestion du territoire sont adaptés aux réalités des commerçants;

– Réduire le parcours administratif des commerçants en améliorant et en harmonisant les pratiques municipales, de concert avec les arrondissements, les villes liées et les différents services de la Ville.

DYNAMISER LES ARTÈRES COMMERCIALES

– Améliorer l’image physique des artères, solidifier les collaborations avec les SDC et les associations de commerçants, attirer de nouveaux commerces et diversifier l’offre;

– Favoriser la diversification commerciale des artères en mettant en valeur les occasions d’affaires, notamment :

  • en appuyant financièrement le démarrage de commerces ciblés;
  • en soutenant des initiatives d’occupation transitoire des locaux vacants.

BONIFIER L’OFFRE DE SOUTIEN À LA CRÉATION ET AU DÉVELOPPEMENT DES COMMERCES

– Par le réseau PME MTL, développer et coordonner une offre de service à valeur ajoutée qui vise à améliorer les modèles d’affaires des commerçants;

– Doter le réseau PME MTL de six nouvelles ressources spécialisées en commerce afin de mettre en œuvre des stratégies de rétention et d’attraction de commerce et de développement de l’offre locale.

Certains éléments du plan peuvent être intéressants pour les détaillants en alimentation, mais plusieurs questions demeurent en suspens. Par exemple, pourquoi ne pas donner des outils pour appuyer les commerces existants plutôt de soutenir financièrement le démarrage de commerces ciblés? Nous espérons avoir plus de réponses au cours des prochaines semaines.

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