Budget 2019-2020 du Gouvernement du Québec : plus d’argent et de services pour l’ensemble des Québécois

Juillet 2019

Éric Girard, ministre des Finances du Québec, a déposé le premier budget
du gouvernement caquiste, élu en octobre dernier. Sans surprise, les priorités suivent celles énoncées durant la campagne : remettre de l’argent dans les poches des Québécois; un réinvestissement majeur dans
les secteurs clés de l’éducation et de la santé; accroître le potentiel économique du Québec et donner une nouvelle impulsion à la création de richesse. L’ADA était présente au huis clos réservé aux groupes socioéconomiques ainsi qu’à la réception suivant la présentation du budget à l’Assemblée nationale, en présence des 125 ministres et députés.

La pénurie de main d’oeuvre fait partie des enjeux d’envergure auxquels est confrontée l’économie québécoise. C’est pourquoi le gouvernement a
annoncé plusieurs mesures pour favoriser le maintien en emploi ou l’attraction des travailleurs expérimentés, des immigrants ou des personnes en situation de handicap. De plus, quelques mesures environnementales en matière de gestion des matières résiduelles ont été prévues dans le budget, ce qui laisse présager une réflexion plus importante de la part du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre le changement climatique et RECYC-QUÉBEC sur ces questions au cours de l’année 2019.

PARMI LES MESURES SUSCEPTIBLES D’INTÉRESSER LES DÉTAILLANTS EN ALIMENTATION, NOUS RETENONS :
La mise en place d’un crédit d’impôt pour la prolongation de carrière : l’âge d’admissibilité sera abaissé à 60 ans et le plafond des revenus de travail excédentaires admissibles au crédit d’impôt passera à 10 000 $ pour les travailleurs de 60 à 64 ans et demeurera à 11 000 $ pour les 65 ans ou plus. La baisse d’impôt additionnelle pour les travailleurs de 60 ans pourra atteindre 1 500 $. Pour les travailleurs âgés de 61 à 64 ans, la bonification des plafonds permettra d’accorder une baisse maximale qui variera de 150 $ à 1 050 $. Dans le cadre des consultations prébudgétaires, l’ADA avait formulé des demandes allant dans ce sens.

La réduction des charges sur la masse salariale pour favoriser le maintien en emploi des travailleurs d’expérience prendra la forme d’un remboursement aux PME de tous les secteurs. Ce remboursement sera de 50 % pour les travailleurs âgés de 60 à 64 ans à concurrence de 1 250 $ par travailleur et de 75 % pour les travailleurs âgés de 65 ans ou plus à concurrence de 1 875 $ par travailleur.

Des programmes pour favoriser la formation en entreprise et le transfert de compétences en milieu de travail.

Un soutien à la réduction et à la gestion responsable des matières résiduelles : 20 millions de dollars pour la modernisation des centres de tri sur 5 ans; 20 millions de dollars en financement d’innovations technologiques sur 4 ans pour améliorer les processus de collecte, de tri, de transport et de conditionnement; 7,5 millions sur 4 ans pour améliorer la récupération dans les lieux publics (hors foyer) et 5,5 millions sur 4 ans pour encourager les commerces ainsi que le réseau public et parapublic à diminuer le recours aux produits à usage unique.

L’ajout de 36,4 millions de dollars en 2019-2020 au programme ESSOR, lequel soutient les PME qui investissent dans la transition technologique, numérique et verte, et auquel les détaillants en alimentation peuvent souscrire s’ils souhaitent développer le volet numérique de leur commerce.

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