Les alcools québécois à leur juste place

Mars 2014

Comme les producteurs, nous sommes d’accord avec l’idée d’améliorer l’engagement de la SAQ en matière de promotion des alcools québécois, mais le détail alimentaire est le complément logique pour faire la mise en marché de nos produits locaux. La complémentarité des deux réseaux doit être exploitée. Il est temps d’offrir une réelle mise en marché à tous nos alcools québécois! Qui plus est, c’est ce que réclament les producteurs : pouvoir choisir leurs points de vente, selon leur capacité, leur proximité, leurs affinités et leurs objectifs de mise en marché.

Faire une place aux alcools du Québec en épicerie ne veut pas dire qu’il n’y aurait plus de place pour les vins industriels sur nos rayons. Nous souhaitons disposer d’une variété de produits disponibles, pour tous les goûts, pour toutes les bourses, afin de répondre aux attentes de nos clients. De plus en plus nombreux sont les détaillants qui réservent une place importante aux microbrasseries québécoises. La très vaste majorité d’entre eux les offrent en complémentarité des grandes marques nationales qui ont toujours beaucoup d’adeptes.

La place des vins et autres alcools artisans québécois est sur les tablettes du supermarché du coin, du boucher de quartier, de l’épicier du village, du dépanneur spécialisé. L’A.D.A. est convaincue que l’ouverture récente de la SAQ n’est qu’un début. La suite logique d’ouvrir les portes du réseau «épicerie» s’impose puisque tant les producteurs, les détaillants, l’État québécois, les régions, que les consommateurs québécois, y gagneraient.

Ce n’est pas l’envie qui manque, de pouvoir servir un vin du Québec avec un bon homard d’ici. Ce n’est pas l’envie qui manque, de pouvoir servir un vin du Québec avec un bon fromage d’ici. Engagements de la SAQ, novembre 2013. Sondage sur l’accessibilité des alcools québécois.

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